L'éveil des consciences : un moteur plus puissant que le pouvoir et l'argent
Comment éviter que la logique économique libérale clashe et crée une énième crise ?
Quel nouveau sens insuffler du coup aujourd'hui en 2018 dans l'entreprise ?
1. Parce que l'entreprise est le lieu "par excellence" de création des valeurs collectives qui façonnent l'individu et qu'elle a donc, suite logique, un fort impact sur la société.
2. Parce que le climat social en entreprise est déplorable quasi partout.
3. Parce que la crise sociale et économique nous rend toutes et tous perplexes et qu'aucune issue ne nous est véritablement proposée.
4. Parce que le binôme DG/DAF très soudé accroît la crise en ne misant que sur le capital financier, lui-même pourtant généré par la capital humain qui est géré par des DRH "encore trop esseulés" qui s'efforcent pourtant de chercher et de trouver enfin une vraie latitude d'action.
5. Cet article émet une proposition en vous parlant d'une idée qui n'est pas nouvelle mais qui peut faire du bruit. C'est en quelque sorte un appel. C'est le nouveau sens à donner dans l'entreprise d'aujourd'hui et donc de demain.
Apport de Christophe Laval
En tant que sociologue, j'ai toujours tenté de confronter discours, théories, idéaux avec observation terrain, discours décalés ou études vérifiées menées par des experts ayant une déontologie éthique incontestable, reconnue et aguerrie : Christophe Laval en fait partie.
Cette démarche intellectuelle de confrontation d'idées entre elles relayées par une véritable pratique terrain et un état d'esprit d'ouverture au débat constructif caractérise Accompagner le changement et concourt à crédibiliser en un sens ce que cet article propose.
Sans imposer une grille de lecture ou des valeurs, voici un extrait de l'ouvrage de Christophe Laval, PDG, auteur, et expert RH renommé et visionnaire, afin de contribuer à nourrir votre réflexion sur le sens.
Christophe Laval, dirigeant de VPHR, écrit : La reconnaissance au travail est un thème peu abordé en Europe. Ou plus exactement, comme me le faisait remarquer tout récemment le DRH d'un groupe du CAC 40, "c'est un sujet, quand on l'évoque, sur l'importance duquel tout le monde semble s'accorder mais sans que la moindre suite concrète lui soit donnée". Et poursuivait-il : "c'est d'autant plus dommage qu'il y aurait un nombre incalculable de bénéfices réciproques à en tirer !"
On parle depuis très longtemps d'évaluation, de satisfaction, de rétribution ou on aborde plus récemment les thèmes de l'engagement et du bien-être, notamment avec l'apparition du phénomène à la mode des CHO - Chief Happiness Officer - ou encore avec l'injonction terriblement contradictoire adressée aux salariés épuisés "Sois heureux au travail", mais on parle trop peu de reconnaissance non monétaire qui est pourtant un des leviers de bien-être et de performance les plus puissants à la disposition des managers.
Au-delà des principes d'humanisme et de morale commune, il s'agit également de performance économique générée par la mobilisation de tous dans un environnement sain propice à l'efficacité commune.
Cet auteur détonateur s'est basé sur des observations, des retours d'expériences et sur la capitalisation de 25 années de vie professionnelle en tant que DRH et DG dans des entreprises du CAC 40.
Cette démarche intellectuelle de confrontation d'idées entre elles relayées par une véritable pratique terrain et un état d'esprit d'ouverture au débat constructif caractérise Accompagner le changement et concourt à crédibiliser en un sens ce que cet article propose.
Sans imposer une grille de lecture ou des valeurs, voici un extrait de l'ouvrage de Christophe Laval, PDG, auteur, et expert RH renommé et visionnaire, afin de contribuer à nourrir votre réflexion sur le sens.
Christophe Laval, dirigeant de VPHR, écrit : La reconnaissance au travail est un thème peu abordé en Europe. Ou plus exactement, comme me le faisait remarquer tout récemment le DRH d'un groupe du CAC 40, "c'est un sujet, quand on l'évoque, sur l'importance duquel tout le monde semble s'accorder mais sans que la moindre suite concrète lui soit donnée". Et poursuivait-il : "c'est d'autant plus dommage qu'il y aurait un nombre incalculable de bénéfices réciproques à en tirer !"
On parle depuis très longtemps d'évaluation, de satisfaction, de rétribution ou on aborde plus récemment les thèmes de l'engagement et du bien-être, notamment avec l'apparition du phénomène à la mode des CHO - Chief Happiness Officer - ou encore avec l'injonction terriblement contradictoire adressée aux salariés épuisés "Sois heureux au travail", mais on parle trop peu de reconnaissance non monétaire qui est pourtant un des leviers de bien-être et de performance les plus puissants à la disposition des managers.
Au-delà des principes d'humanisme et de morale commune, il s'agit également de performance économique générée par la mobilisation de tous dans un environnement sain propice à l'efficacité commune.
Cet auteur détonateur s'est basé sur des observations, des retours d'expériences et sur la capitalisation de 25 années de vie professionnelle en tant que DRH et DG dans des entreprises du CAC 40.
Il a délibérément choisi de plaider pour le développement d'une nouvelle pratique managériale, pour l'émergence d'un nouveau sens dans l'entreprise, et ce, en confrontant ses idées et son expérience de terrain en effectuant une enquête auprès d'une cinquantaine d'entreprises représentant cumulativement plus de 1,5 millions de salariés et en menant des entretiens qualitatifs auprès de dirigeants.
Et le sens dans tout ça ?
Un sens sur lequel tout le monde pourrait se mettre d'accord, indépendamment de ses intérêts, car servant les intérêts de tous ?
Oui, de tous.
Le voici, tout simple en apparence : la reconnaissance non monétaire dans le monde du travail.
Chiffres à l'appui très nombreux dans son livre intitulé Plaidoyer pour la reconnaissance au travail, il est démontré que le retour sur investissement est largement positif et que croissance, transformation et performance des organisations peuvent rimer avec mieux-être dans l'intérêt de tous. En matière de sens dans l'entreprise, il en est comme de la vie en général: l'argent ne fait pas tout.
L'argument réflexe de certains qui argueront aussitôt que ceci est une utopie est un argument creux, malvenu et vain.
Tout le monde le sait et tout le monde le sent. Les temps changent. Les mentalités évoluent
Et le sens dans tout ça ?
Un sens sur lequel tout le monde pourrait se mettre d'accord, indépendamment de ses intérêts, car servant les intérêts de tous ?
Oui, de tous.
Le voici, tout simple en apparence : la reconnaissance non monétaire dans le monde du travail.
Chiffres à l'appui très nombreux dans son livre intitulé Plaidoyer pour la reconnaissance au travail, il est démontré que le retour sur investissement est largement positif et que croissance, transformation et performance des organisations peuvent rimer avec mieux-être dans l'intérêt de tous. En matière de sens dans l'entreprise, il en est comme de la vie en général: l'argent ne fait pas tout.
L'argument réflexe de certains qui argueront aussitôt que ceci est une utopie est un argument creux, malvenu et vain.
Tout le monde le sait et tout le monde le sent. Les temps changent. Les mentalités évoluent
1. Plus personne ne peut ignorer la grande paupérisation économique en ville comme en province.
2. La détresse sociale, économique, et voire affective, d'un nombre colossal de citoyens atteint des sommets.
3. La perte de repères politiques avec la disparition du clivage gauche-droite et qui profite aux extrêmes sans pour autant gagner le coeur des Français beaucoup plus clairvoyants et éclairés que les pouvoirs ne croient, ajoute de la morosité au quotidien de tous.
4. Le peuple souffre, le peuple n'est ni dupe ni stupide, le peuple attend le changement. Le gouvernement actuel tente de réformer sans démolir et de rassurer, l'exercice est difficile.
5. Pourtant une "utopie" peut changer la donne tant dans l'entreprise que dans la société. Il s'agit ici de l'émergence d'un nouveau sens, d'un sens réconciliant l'être et l'avoir, d'un changement radical de la conception même du management voire des relations quotidiennes sur le terrain.
Les objections et les convictions
Lorsqu'une idée, qui remet en cause les rapports directs, quotidiens, concrets entre l'ensemble du personnel, y compris les managers, et bon nombre de PDG qui pourtant la plébiscitent eux aussi bel et bien; lorsque cette idée est confrontée avec les directives d'en haut; cette idée est escamotée et désamorcée dans son contenu en la faisant passer pour utopiste donc sans impact.
Le changement via une révolution est le piège à éviter absolument car elle induirait des violences à tous niveaux si l'air du temps n'était pas humé à temps, air du temps qui n'est pas que manifestation éphémère mais bien au contraire réalité et souhaits profonds de l'opinion.
La feuille de route idéale consisterait bien plus en un accompagnement du changement patient et réel via la considération authentique de toutes celles et tous ceux qui contribuent chaque jour aux CA des entreprises. Cela peut sembler terriblement naïf. C'est au contraire une affirmation que tous les salariés souhaitent devenir tangible au quotidien.
Toutes et tous sont en effet dans leur grande majorité "à bout".
Il y a urgence. Urgence à accompagner ce changement. Urgence à ne pas attendre que la grenade se dégoupille en se disant que "tout va bien".
A ce sujet, je vous invite vivement à lire l'interview très instructif, éclairant et alertant avec force sur le climat social très altéré des entreprises, du sociologue Michel Lallement réalisé il y a déjà 9 ans, en 2009, et qui est encore plus d'actualité aujourd'hui, interview réalisé par le journal Les Echos : Le journal Les Echos donne la parole au sociologue Michel Lallement.
Une idée nouvelle, si elle remet non pas en cause mais simplement en question, notre système pour le faire évoluer, est qualifiée d'idéaliste et donc à classer dans «ne pas donner suite». Ce serait une erreur lourde de conséquences.
Toutes et tous sont en effet dans leur grande majorité "à bout".
Il y a urgence. Urgence à accompagner ce changement. Urgence à ne pas attendre que la grenade se dégoupille en se disant que "tout va bien".
A ce sujet, je vous invite vivement à lire l'interview très instructif, éclairant et alertant avec force sur le climat social très altéré des entreprises, du sociologue Michel Lallement réalisé il y a déjà 9 ans, en 2009, et qui est encore plus d'actualité aujourd'hui, interview réalisé par le journal Les Echos : Le journal Les Echos donne la parole au sociologue Michel Lallement.
Une idée nouvelle, si elle remet non pas en cause mais simplement en question, notre système pour le faire évoluer, est qualifiée d'idéaliste et donc à classer dans «ne pas donner suite». Ce serait une erreur lourde de conséquences.
Cette utopie est en effet puissamment ancrée chez tous. Une grande majorité de la population, salariés, chômeurs, managers, DRH et DG souhaitent qu'elle devienne enfin réalité concrète.
Sachons réalistement suivre et accompagner l'évolution inéluctable du système
La logique économique planétaire, devenue par trop ultra-libérale, pour ne pas "re-clasher", entre autres, en une énième crise financière encore plus lourde, n'a d'autre solution aujourd'hui que de respecter enfin l'humain, de reconnaître la singularité humaine de chacune et de chacun au travers de cette approche innovante de management par la reconnaissance non monétaire; et ce surtout quand la reconnaissance monétaire est moins aisée.
Réconcilier ces deux parties pour les faire avancer de concert n'a jamais autant été d'actualité.
Le pouvoir et l'argent sont des moteurs puissants.
La multitude de salariés, la grande majorité d'êtres humains désirant se faire entendre, sont devenus aujourd'hui des moteurs encore plus puissants.
Et ce mouvement ne fait que commencer. Il va s'amplifier et s'amplifier jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il souhaite.
Et ce, en s'engageant progressivement dans 3 axes :
1. En décidant de ne plus voter aux élections car la politique n'a quasi plus aucun sens pour l'opinion publique tout en plébiscitant massivement, sans colère ni violence, ce qu'on appelle un gouvernement ouvert, profondément démocrate, et où Liberté, Egalité et Fraternité seront des réalités vécues par tout un chacun .Le gouvernement ouvert, ou démocratie ouverte (en anglais open government) est une doctrine de gouvernance qui vise à améliorer l'efficacité et la responsabilité des modes de gouvernance publique. Elle établit que les citoyens ont le droit d’accéder aux documents et aux procédures de leurs gouvernements afin de favoriser une transparence et une responsabilisation accrue et de donner aux citoyens les moyens nécessaires pour contrôler, superviser et prendre part aux décisions gouvernementales et locales. Pour en savoir davantage, cliquez ici.
2. Ni être des marionnettes soumises aux théories du complot diffusées notamment sur le web car le simplisme trop logique ou l'intelligence trop complexe ou trop cultivée forment des fils conducteurs pouvant sembler attractifs et crédibles au début mais qui se révèlent évidemment toujours douteux et suspects aux yeux de tous : l'opinion publique a compris que ces théories du complot ne servent que des causes qui au final sont creuses et vides car reliées en premier lieu à des puissances idéologiques extrémistes au service d'elles-mêmes seules sans du tout se soucier du reste,
3. Les citoyens refuseront de demeurer des esclaves passifs de divertissements ou documentaires télévisuels de plus en plus bêtifiants.
Les gens ne sont ni dupes ni stupides, jamais l'éveil des consciences n'a été aussi élevé.
Je ne suis en aucune façon une porte parole : Accompagner le changement n'est inféodé à aucun parti politique, lobby ou think tank afin de garantir l'alignement entre ses valeurs phares et sa ligne éthique.
Je ne suis en aucune façon une porte parole : Accompagner le changement n'est inféodé à aucun parti politique, lobby ou think tank afin de garantir l'alignement entre ses valeurs phares et sa ligne éthique.
En tant que sociologue et experte RH, ces articles tentent de capter des signaux faibles et des signaux forts sociétaux et de transmettre des tendances d'aujourd'hui et de demain.
Réconcilions, innovons et fédérons.
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