Petite fille interloquée - Saint- Michel - Juillet 2008
Il est vrai que lorsque l'on tape sur la liberté de chacun-e, je me sens l'âme d'une guerrière mais pas impulsivement. Quoique. Comme vous sans doute.
Je vous invite donc à lire vivement le billet ci-dessous publié sur Le Post, blog officiel du quotidien Le monde, qui dit tout haut ce que quasi tout le monde pense maintenant, et pas tout bas, des impacts néfastes de la politique sarkozyste. Impacts si toxiques car s'introduisant avec fracas aujourd'hui dans notre quotidien le plus anodin. L'exemple cité ci-dessous a réellement été vécu par l'auteur. A une simple terrasse de café. L'auteur du billet se remémore alors ensuite jadis et ironise sur l'interdiction d'un clip "Je suis de bonne humeur ce matin".
A retenir au final ? Allez je vais oser le dire. Lisez bien.
Sarkozy, ça suffit; à nous tous tu nuis.
Et demain, lui et sa clique, goupilles enfin désamorcées, on sera de nouveau de bonne humeur chaque matin. Allez, réveillez vous et exprimez-vous. Vous tous, nous tous. On est une très large majorité à saturer : le changement est tout près. Et oui, l'opinion n'est plus dupe et c'est elle qui est déjà victorieuse.
A suivre, et à poursuivre. Non ? Oh que oui !
"Je suis de bonne humeur ce matin": un clip bientôt interdit par Sarkozy?
Ce matin je l'avoue, la lecture de la presse quotidienne m'a lassé. J'ai pensé à ce mot de François Léotard lors de la sortie de son livre "Ca va mal finir": "Qu'on laisse un peu les gens tranquilles".
C'est une bien étrange sensation en effet, que de se lever le matin, d'allumer sa radio ou de lire ses journaux et de se sentir comme envahi, bousculé, dérangé, par un pouvoir. Il y a des jours où, effectivement, comme l'a dit Léotard, on aimerait bien être tranquille. On finit même par se demander si le président et son gouvernement n'ont pas pour unique objectif de pourrir la journée des Français dès le matin.
De mémoire (personnelle) de citoyen, je n'avais jamais éprouvé une telle sensation de harcèlement politique permanent susceptible à ce point de perturber la vie quotidienne. Même lorsque l'on s'installe à une petite terrasse parisienne pour y prendre un café, lire le Monde et profiter du soleil d'un printemps idéal, on finit par être dérangé. Il suffit de rester assis là une heure, et on est statistiquement certain d'assister à un incident opposant des policiers à des citoyens ordinaires. Un jeune est monté sur le trottoir avec le vélo sans en descendre, cela tourne à la tragédie grecque. Un type a garé son scooter trois minutes entre deux voitures et trouve qu'un PV pour ça, c'est too much, il est menaçé d'être embarqué. Une dame au volant n'a pas ses papiers sur elle et elle est traitée comme une terroriste potentielle... je n'invente rien. Et chaque fois de se dire, que tout ça, c'est de SA faute, à lui et son régime hallucinant.
Donc ce matin, sans idée, je me suis souvenu d'une chanson branchée de la fin des années 80, oeuvre d'un certain Tristan. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'était un chef d'oeuvre, mais la réécouter m'a offert le loisir de penser à autre chose qu'à EUX pendant trois minutes et cinquante et une secondes.
Du coup, je me suis dit que ça irait bien comme ça. Je vous offre donc ces trois minutes cinquante et une secondes de bonheur.
En plus, il faut en profiter. Ce genre de clip est contraire à l'apologie "du travailler plus pour gagner plus" ("plus je travaille et moins je me marre"), et visiblement destiné aux feignants et aux branleurs à vocation polygame ("je prie le dieu des fesses qu'il me laisse pas sans gonzesse"), il est donc gravement attentatoire à l'identité nationale, devrait bientôt être interdit et son auteur déchu de sa nationalité. Et si ça n'est pas possible, c'est pas grave, on fera "évoluer la loi".
PS: Avez-vous reconnu Vincent Cassel?
PS: Avez-vous noté la présence de nombreuses jeunes filles issues de tous les continents?
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