Un climat social sain génère par effet domino la sortie de crise
LE CERCLE. Prendre enfin en compte les climats sociaux dits toxiques, car entraînant une sinistrose à tous niveaux, ce n'est pas être un dirigeant "bisounours", c'est avant tout être un dirigeant clairvoyant, efficace et pragmatique. Aidée par IPSOS, je vous propose ici quelques pistes pour mieux réagir et agir.
Depuis 2007, Edenred et Ipsos conduisent une enquête annuelle auprès d'un large échantillon de 4 000 salariés français. L'objectif ?
Ausculter :
1) La motivation des salariés.
2) L'état de leur relation au travail.
3) Leur bien-être au travail.
Je poste en fin d'article une vidéo réalisée par IPSOS d'un format court qui donne les indicateurs et tendances émergents sur le moral au plus bas des salariés français. Jusque-là, rien de très nouveau. Par contre, ce qui est particulièrement innovant ici, ce sont les pistes et solutions, extraites d'une confrontation terrain poussée, et communiquées ici afin de désamorcer cette sinistrose et accompagner le changement.
Nul doute que depuis le changement de gouvernance présidentielle advenue en mai 2012, les pistes et les solutions décrites ici seront enfin entendues, comprises et jaugées, avec alors déclinaison de plans d'actions et de lois, et cette fois, non pas que des réformes placebo "pour faire semblant de", décidés et mis en place enfin au plus haut niveau.
Il est urgent que les climats sociaux ne soient plus aussi délétères, car ils créent de fait non seulement des masses salariales asphyxiées dans leur quotidien de travail et donc dans leur productivité, mais aussi coûtent très cher aux entreprises en terme de coûts liés aux RPS - Risques Psycho Sociaux - tant en amont via la créativité, la motivation, l'esprit d'équipe, l'innovation alors "tués dans l'oeuf", mais aussi en aval en terme de pertes strictement financières pour éponger en milliards d'euros les innombrables burn out, absentéismes pour cause d'arrêts maladie plus que légitimes et marques employeur de nombreuses enseignes fortement écornées avec des clientèles du coup moins fidèles.
En bref, des climats sociaux toxiques entraînent une sinistrose à tous les niveaux, économique comme sociétal.
Les prendre enfin en compte, ce n'est pas être un dirigeant "bisounours", c'est avant tout être un dirigeant clairvoyant, efficace et pragmatique. C'est permettre alors un cercle vertueux dans les entreprises et les organisations.
En forçant le trait, quitte à simplifier de façon quasi caricaturale, et ce, afin de penser et anticiper de manière sensée sur un scénario accessible dès aujourd'hui. Je suis convaincue que ces prises de conscience ici et là, salutaires, engendreront alors progressivement des ajustements voire des remises en question des process et des styles de management habituels et souvent sclérosés, qui rendront non seulement les salariés régénérés, reconnus, mobilisés de nouveau, mais aussi que seront alors réunies de facto les conditions d'une productivité et d'un "moral hexagonal" optimisés avec la relance du pouvoir d'achat qui ira avec.
On verra alors naître en ce début du XXIe siècle une gestion et une sortie de crise socioéconomique où tous les groupes d'acteurs impliqués seront gagnants.
Je vous invite vivement à visionner cette courte vidéo qui hélas a été censurée et à laisser décanter les informations lues et entendues dans cet article. Ensuite, prenons le temps de la réflexion et passons à l'action. Le compteur tourne dans le vide, voire dans le rouge, depuis trop longtemps et l'implosion est proche pour beaucoup. Il devient crucial d'inverser cette tendance anxiogène pour tous les groupes.
Action.
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