J'ai été l'invitée d'honneur d'un forum sur le fameux réseau professionnel Viadéo.com.
Le débat que j'ai alors initié, et qui perdure encore aujourd'hui bien sûr, voire fait depuis "de nombreux petits", sourires; avait pour thème "Nous sommes tous des gens ordinaires & uniques. Osons enfin être!".
Le débat que j'ai alors initié, et qui perdure encore aujourd'hui bien sûr, voire fait depuis "de nombreux petits", sourires; avait pour thème "Nous sommes tous des gens ordinaires & uniques. Osons enfin être!".
Ce débat ne cesse de susciter un intérêt grandissant. Chaque jour, de nouveaux lecteurs_citoyens, de toutes professions ou en recherche d'emploi, viennent y piocher des idées. Ces échanges de haute qualité sont jour après jour de + en + lus: ils avaient en effet déjà été lus + de 4700 fois à mi mai 2010 au terme des deux semaines officieuses de ce débat si fructueux et enrichissant mêlant avec bonheur optimisme & réalisme.Aujourd'hui, au 5 juillet 2010, j'ai pu voir qu'il y en avait encore et toujours plus: 5282 vues.
Et ce n'est qu'un début.
Vous trouverez ci-après mon billet de clôture intitulé à fort juste titre : "L'ère où l'humain ne sera plus bafoué ne fait que commencer".
Vous êtes curieux?! Alors sachez que vous avez aussi la possibilité de pouvoir lire l'intégralité de ces échanges en cliquant sur le lien approprié indiqué au tout début de mon article, article phare que vous pouvez découvrir maintenant avec délice ci-après.
Très bonne lecture à toutes & tous.
Billet de clôture : l'ère où l'humain
ne sera plus bafoué ne fait que commencer.
Bonjour à toutes & tous,
Quel débat!
Oui, quel débat qui a été si riche et de si grande qualité grâce avant tout à toutes celles et tous ceux
qui y ont contribué et grâce aussi à l'accueil très large qui lui a été réservé.
Chapeau bas spécial à Olivier Luisetti qui a admirablement coanimé ce débat que j'ai initié grâce à
lui et spécial remerciement aussi au magicien du web 2.0 Jean-Pascal Morel qui a su mettre
en scène tous ces mots en les accueillant dans son hub dont le titre est plus que symbolique :)
Quel est-il?
L'après crise - An Un : Dix mille et un projets à venir.
Vaste programme, oui:)!
Voici ci-après le lien pour lire l'intégralité de ce débat:
Semaine 18 et 19 : Anne Verron avec le concours d'Olivier Luisetti
Nous sommes tous des gens ordinaires et uniques. Osons enfin "être"!
http://www.viadeo.com/hub/affichefil/?hubId=00212q2qqs1dohqz&forumId=0021b71zpen7vczq&threadId=0021aakojkos
Une seule pensée, là, immédiatement : un immense merci à vous toutes & tous. Et le mot est
faible.
Voici ci-après le lien pour lire l'intégralité de ce débat:
Semaine 18 et 19 : Anne Verron avec le concours d'Olivier Luisetti
Nous sommes tous des gens ordinaires et uniques. Osons enfin "être"!
http://www.viadeo.com/hub/affichefil/?hubId=00212q2qqs1dohqz&forumId=0021b71zpen7vczq&threadId=0021aakojkos
Une seule pensée, là, immédiatement : un immense merci à vous toutes & tous. Et le mot est
faible.
Des convictions humanistes porteuses qui font l'unanimité
Outre la volonté de m'exprimer, tout comme vous, sur le thème de "Nous sommes tous des gens
ordinaires et uniques :osons enfin être!", ce débat a fait, au final, la part belle à ceux qui incarnent
et ont incarné l'école humaniste : courant photographique ou autre.
Je vous dois à chacun-e beaucoup.
Et je leur dois aussi beaucoup à toutes ces illustres figures historiques, toutes disciplines confondues.
Pourquoi?
Car une idée a germé, qui avait déjà germé en son temps et qui sort de terre de nouveau avec
beaucoup de vigueur et un élan hors du commun car répondant en écho à un désarroi
contemporain colossal.
Cette idée, c'est une certaine vision de l'existence qui n'est pas marginale, mais bien au contraire,
portée à bout de bras par des passeurs qui, déjà, jadis, ont su parler au plus grand nombre;
et pour cause.
Nous avons, je crois bien, compris, et à notre insu parfois, que nous pouvions nous sentir appartenir
à une véritable autre famille de coeur résonnant & raisonnant : de celle qui aime profondément
l'humain en étant dans une posture bienveillante sans nous départir de notre esprit critique ni de
notre libre arbitre.
Pour moi, comme pour vous, ceci ne signifiant pas idéalisme utopique mais conviction profondément
ancrée et réaliste car forgée de par des expériences, lectures, activités & rencontres de tout
ordre.
Certains d'entre vous s'interrogent peut-être sur qui je suis dans le fond.
Ce n'est pas par volonté de faire mon auto promotion mais à l'inverse afin de mieux faire passer le
message du débat, en vous exposant avec , je l'espère, clarté ce qui, moi, me fait "oser être".
J'ai bel et bien deux casquettes.
1/ L'une artistique : je souhaite transcrire à travers l'image ce que nous sommes.
Un regard humaniste qui veut témoigner de mon époque.
Ma sensibilité s'inscrit dans la vie qui vibre.
"Photographier, c'est mettre dans la même ligne de mire l'oeil, la tête, le coeur et son instinct".
2/ L'autre, clairement orientée réflexion_action RH : je souhaite faire partager mes réflexions sur
la conduite du changement dans les organisations, au sens large, étoffées par celles de nombreux
autres, experts et passants_passeurs de tous genres, avec quiconque est intéressé : des citoyens
lambda, salariés aux managers, décideurs etc...
Pourquoi cette seconde casquette ?
Car après 20 années d'expériences professionnelles en RH, Marketing et Social, solidement
appuyées sur une formation initiale en sociologie des organisations et psychologie sociale et
sur un 3ème cycle en Développement social d'entreprise et Gestion de l'emploi à Sciences Po Paris,
ainsi que sur un cycle de formation continue pointue en action sociale mêlant une réflexion sur
comment lutter contre les process d'exclusion sociale et des actions terrain, je suis profondément
motivée et enthousiaste pour faire évoluer notre système.
Et pas toute seule.
Avec d'autres.
Avec vous.
C'est ambitieux...et c'est possible!
Je suis en effet profondément convaincue des bienfaits de la prise de recul par rapport à tout
jugement de valeur portant tant sur des personnes que sur des théories, faits ou situations afin
d'en avoir la vue la plus juste, impartiale et honnête et donc la plus fructueuse car la plus complète.
Et tout autant persuadée des apports bénéfiques de tout débat réel débouchant sur un partage
authentique d'idées et d'expériences fédératrices porteuses de projets prometteurs mis alors
en commun pour vraiment avancer.
Pour se faire, il me semble essentiel de donner la priorité à une nécessaire synthèse non
globalisante certes, mais avec cependant une vision s'appuyant sur une perspective devenue
incontournable aujourd'hui, caractérisée par une approche réaliste, multidisciplinaire,
respectueuse à la fois des singularités et des spécificités différenciées de tous les membres
et donc aussi par conséquent, des multiples champs et problématiques traversant toute
organisation.
Ces convictions me semblent être non seulement des propositions innovantes, mais surtout
les seules issues pour sortir à court comme à long terme du tragique début du XXIème siècle.
Pourquoi?
Car ainsi, l'individuel et le collectif se concilient, l'articulation entre les deux, bien distincts par
ailleurs, pouvant, et même, se devant de trouver des intérêts et des objectifs convergents.
Cette perspective est le seul devenir de toute organisation afin qu'elle ne reste pas sur le bord
de la route.
Les nécessités économiques et sociales, et aussi politiques, n'excluent en rien l'humain qui y a
toute sa place.
Je ne me prétends être ni une porte parole visionnaire, ni une personne récupérée et
récupérable politiquement. Ma liberté est un fait absolu.
Je suis simplement une jeune femme de mon temps qui réfléchit, lit, agit, observe, écoute,
parle, échange, partage, témoigne et vit.
J'ai inventé une phrase credo qui résume ma démarche.
"Valoriser l'humain par les faits et par nos pratiques tout en tenant compte de la réalité
socio-économique : soyons novateurs !"
Cette innovation nous attire chacun-e, c'est plus fort que nous.
On sent bien qu'il y a une vraie vérité derrière cet appel "osons être enfin!"
Et oui.
Parce que les mentalités évoluent et que les temps changent.
Et qu'aujourd'hui plus qu'hier encore, ceux qui ont un travail ne veulent plus gagner leur vie
à la perdre et que ceux qui n'en ont pas, pas encore du moins, ne sont pas dépourvus de
ressources, ni d'esprit critique, ou de réseaux, de combativité, d'opiniâtreté, de liberté de
penser et d'espoir victorieux.
Que tout le monde est d'accord, et ce au-delà des querelles de clocher politiciennes ou de
lobbies; pour s'unir et voir émerger un nouveau rapport au système, à l'autre, voire à soi-même,
et non pas qu'à sa propre conscience tranquille.
ordinaires et uniques :osons enfin être!", ce débat a fait, au final, la part belle à ceux qui incarnent
et ont incarné l'école humaniste : courant photographique ou autre.
Je vous dois à chacun-e beaucoup.
Et je leur dois aussi beaucoup à toutes ces illustres figures historiques, toutes disciplines confondues.
Pourquoi?
Car une idée a germé, qui avait déjà germé en son temps et qui sort de terre de nouveau avec
beaucoup de vigueur et un élan hors du commun car répondant en écho à un désarroi
contemporain colossal.
Cette idée, c'est une certaine vision de l'existence qui n'est pas marginale, mais bien au contraire,
portée à bout de bras par des passeurs qui, déjà, jadis, ont su parler au plus grand nombre;
et pour cause.
Nous avons, je crois bien, compris, et à notre insu parfois, que nous pouvions nous sentir appartenir
à une véritable autre famille de coeur résonnant & raisonnant : de celle qui aime profondément
l'humain en étant dans une posture bienveillante sans nous départir de notre esprit critique ni de
notre libre arbitre.
Pour moi, comme pour vous, ceci ne signifiant pas idéalisme utopique mais conviction profondément
ancrée et réaliste car forgée de par des expériences, lectures, activités & rencontres de tout
ordre.
Certains d'entre vous s'interrogent peut-être sur qui je suis dans le fond.
Ce n'est pas par volonté de faire mon auto promotion mais à l'inverse afin de mieux faire passer le
message du débat, en vous exposant avec , je l'espère, clarté ce qui, moi, me fait "oser être".
J'ai bel et bien deux casquettes.
1/ L'une artistique : je souhaite transcrire à travers l'image ce que nous sommes.
Un regard humaniste qui veut témoigner de mon époque.
Ma sensibilité s'inscrit dans la vie qui vibre.
"Photographier, c'est mettre dans la même ligne de mire l'oeil, la tête, le coeur et son instinct".
2/ L'autre, clairement orientée réflexion_action RH : je souhaite faire partager mes réflexions sur
la conduite du changement dans les organisations, au sens large, étoffées par celles de nombreux
autres, experts et passants_passeurs de tous genres, avec quiconque est intéressé : des citoyens
lambda, salariés aux managers, décideurs etc...
Pourquoi cette seconde casquette ?
Car après 20 années d'expériences professionnelles en RH, Marketing et Social, solidement
appuyées sur une formation initiale en sociologie des organisations et psychologie sociale et
sur un 3ème cycle en Développement social d'entreprise et Gestion de l'emploi à Sciences Po Paris,
ainsi que sur un cycle de formation continue pointue en action sociale mêlant une réflexion sur
comment lutter contre les process d'exclusion sociale et des actions terrain, je suis profondément
motivée et enthousiaste pour faire évoluer notre système.
Et pas toute seule.
Avec d'autres.
Avec vous.
C'est ambitieux...et c'est possible!
Je suis en effet profondément convaincue des bienfaits de la prise de recul par rapport à tout
jugement de valeur portant tant sur des personnes que sur des théories, faits ou situations afin
d'en avoir la vue la plus juste, impartiale et honnête et donc la plus fructueuse car la plus complète.
Et tout autant persuadée des apports bénéfiques de tout débat réel débouchant sur un partage
authentique d'idées et d'expériences fédératrices porteuses de projets prometteurs mis alors
en commun pour vraiment avancer.
Pour se faire, il me semble essentiel de donner la priorité à une nécessaire synthèse non
globalisante certes, mais avec cependant une vision s'appuyant sur une perspective devenue
incontournable aujourd'hui, caractérisée par une approche réaliste, multidisciplinaire,
respectueuse à la fois des singularités et des spécificités différenciées de tous les membres
et donc aussi par conséquent, des multiples champs et problématiques traversant toute
organisation.
Ces convictions me semblent être non seulement des propositions innovantes, mais surtout
les seules issues pour sortir à court comme à long terme du tragique début du XXIème siècle.
Pourquoi?
Car ainsi, l'individuel et le collectif se concilient, l'articulation entre les deux, bien distincts par
ailleurs, pouvant, et même, se devant de trouver des intérêts et des objectifs convergents.
Cette perspective est le seul devenir de toute organisation afin qu'elle ne reste pas sur le bord
de la route.
Les nécessités économiques et sociales, et aussi politiques, n'excluent en rien l'humain qui y a
toute sa place.
Je ne me prétends être ni une porte parole visionnaire, ni une personne récupérée et
récupérable politiquement. Ma liberté est un fait absolu.
Je suis simplement une jeune femme de mon temps qui réfléchit, lit, agit, observe, écoute,
parle, échange, partage, témoigne et vit.
J'ai inventé une phrase credo qui résume ma démarche.
"Valoriser l'humain par les faits et par nos pratiques tout en tenant compte de la réalité
socio-économique : soyons novateurs !"
Cette innovation nous attire chacun-e, c'est plus fort que nous.
On sent bien qu'il y a une vraie vérité derrière cet appel "osons être enfin!"
Et oui.
Parce que les mentalités évoluent et que les temps changent.
Et qu'aujourd'hui plus qu'hier encore, ceux qui ont un travail ne veulent plus gagner leur vie
à la perdre et que ceux qui n'en ont pas, pas encore du moins, ne sont pas dépourvus de
ressources, ni d'esprit critique, ou de réseaux, de combativité, d'opiniâtreté, de liberté de
penser et d'espoir victorieux.
Que tout le monde est d'accord, et ce au-delà des querelles de clocher politiciennes ou de
lobbies; pour s'unir et voir émerger un nouveau rapport au système, à l'autre, voire à soi-même,
et non pas qu'à sa propre conscience tranquille.
Un témoignage éclairant
J'ai envie de vous faire part de ce retour d'expérience et de réflexion sur une étape de mon
parcours professionnel qui vous interpellera.
En 1995, alors au chômage, j'ai étudié, agi, réfléchi et proposé des pistes de solutions dans
le cadre d' "une formation expérimentale de cadres sociaux responsables de la mise en oeuvre
d'une politique globale contre l'exclusion" à l' Institut Formation et Recherche Travail Social,
formation composée d'unedouzaine d'élèves pour lesquels elle faisait profondément sens à
titre individuel dans l'objectif visé en commun.
La plupart, mais pas tous, étaient expérimentés et intervenaient déjà dans l'action sociale,
chacune et chacun étant porteur dans cette formation de projets très divers, par exemple,
la parité Hommes Femmes, projet porté par la fille du célèbre et très populaire astrophysicien
Hubert Reeves, moi-même ayant choisi la lutte contre l'exclusion et la réinsertion de la
population des SDF.
J'ai choisi ce thème de projet suite à une prise de conscience.
Elle fut caractérisée par une certaine et forte indignation devant les inégalités sociales dans
un pays riche qui laisse sur le bord de la route des individus, suite à un ensemble de paramètres
tant économiques, sociaux, familiaux que politiques.
Un exemple, et le plus courant ?
Une perte d'emploi et de conjoint(e) du coup effrayé(e), et ce survenant en même temps, une
absence de lien familial fort qui prenne le relais débouchent sur une absence de toit.
Parce que je sais que cette situation peut arriver à tout le monde ou à l'un de ses proches,
un engagement solidaire était devenu pressant.
Aujourd'hui, plus qu'hier encore, absolument plus personne n'est indifférent à cette situation
alarmante où rien encore n'est concrètement et largement mis en oeuvre hormis de beaux
discours politiciens creux, sans actes qui suivent.
Sur le terrain de l'action sociale pourtant, les initiatives et les compétences de beaucoup sont
nombreuses et diversifiées mais leurs actions sont entravées par le durcissement des lois sociales
du gouvernement actuel et son objectif du tout économique aveugle qui fait des ravages dans toutes
les couches de la population,directement ou pas d'ailleurs, escamotant par là-même une
réflexion_action de fonds sur le social, cad la société en fait, les gens, vous comme moi.
Dans le cadre de mon projet pour la réinsertion économique et sociale des SDF, j'ai donc réalisé
un certain nombre d'actions.
Je ne cherche pas à provoquer délibérément. Ni à vous faire recroqueviller sur votre quant-à-soi.
Il est normal d'entretenir avec soin les fondations de son existence avant de chercher à contribuer
à améliorer celles d'autrui.
Non.
Je souhaite simplement qu'après vraie prise de conscience, vous regardiez autour de vous,
ouvriez les yeux.
Combien d'étudiants dorment encore dans leurs voitures?
Ou travaillent la nuit pour étudier le jour?
A combien se chiffre le nombre d'actifs précaires, ne pouvant alors du coup pas trouver
de logement?
Que dire des miles accordés par les compagnies aériennes aux forces de police,
miles gages de beaux voyages au soleil pour eux & proportionnels au nombre de
clandestins qu'ils leur "fourguent", accord conclu en haute sphère il va de soi.
Les exemples sont trop nombreux, scandaleux, honteux.
Oui, j'ai honte; et vous ?
La peur appelle la peur, en boucle.
Peur facilement désamorçable pourtant.
Aujourd'hui, qu'une réponse, et à courte vue, qui embrigade, qui exclue, qui étouffe : le tout
sécuritaire qui cherche à satisfaire les réflexes primaires de méfiance.
parcours professionnel qui vous interpellera.
En 1995, alors au chômage, j'ai étudié, agi, réfléchi et proposé des pistes de solutions dans
le cadre d' "une formation expérimentale de cadres sociaux responsables de la mise en oeuvre
d'une politique globale contre l'exclusion" à l' Institut Formation et Recherche Travail Social,
formation composée d'unedouzaine d'élèves pour lesquels elle faisait profondément sens à
titre individuel dans l'objectif visé en commun.
La plupart, mais pas tous, étaient expérimentés et intervenaient déjà dans l'action sociale,
chacune et chacun étant porteur dans cette formation de projets très divers, par exemple,
la parité Hommes Femmes, projet porté par la fille du célèbre et très populaire astrophysicien
Hubert Reeves, moi-même ayant choisi la lutte contre l'exclusion et la réinsertion de la
population des SDF.
J'ai choisi ce thème de projet suite à une prise de conscience.
Elle fut caractérisée par une certaine et forte indignation devant les inégalités sociales dans
un pays riche qui laisse sur le bord de la route des individus, suite à un ensemble de paramètres
tant économiques, sociaux, familiaux que politiques.
Un exemple, et le plus courant ?
Une perte d'emploi et de conjoint(e) du coup effrayé(e), et ce survenant en même temps, une
absence de lien familial fort qui prenne le relais débouchent sur une absence de toit.
Parce que je sais que cette situation peut arriver à tout le monde ou à l'un de ses proches,
un engagement solidaire était devenu pressant.
Aujourd'hui, plus qu'hier encore, absolument plus personne n'est indifférent à cette situation
alarmante où rien encore n'est concrètement et largement mis en oeuvre hormis de beaux
discours politiciens creux, sans actes qui suivent.
Sur le terrain de l'action sociale pourtant, les initiatives et les compétences de beaucoup sont
nombreuses et diversifiées mais leurs actions sont entravées par le durcissement des lois sociales
du gouvernement actuel et son objectif du tout économique aveugle qui fait des ravages dans toutes
les couches de la population,directement ou pas d'ailleurs, escamotant par là-même une
réflexion_action de fonds sur le social, cad la société en fait, les gens, vous comme moi.
Dans le cadre de mon projet pour la réinsertion économique et sociale des SDF, j'ai donc réalisé
un certain nombre d'actions.
Je ne cherche pas à provoquer délibérément. Ni à vous faire recroqueviller sur votre quant-à-soi.
Il est normal d'entretenir avec soin les fondations de son existence avant de chercher à contribuer
à améliorer celles d'autrui.
Non.
Je souhaite simplement qu'après vraie prise de conscience, vous regardiez autour de vous,
ouvriez les yeux.
Combien d'étudiants dorment encore dans leurs voitures?
Ou travaillent la nuit pour étudier le jour?
A combien se chiffre le nombre d'actifs précaires, ne pouvant alors du coup pas trouver
de logement?
Que dire des miles accordés par les compagnies aériennes aux forces de police,
miles gages de beaux voyages au soleil pour eux & proportionnels au nombre de
clandestins qu'ils leur "fourguent", accord conclu en haute sphère il va de soi.
Les exemples sont trop nombreux, scandaleux, honteux.
Oui, j'ai honte; et vous ?
La peur appelle la peur, en boucle.
Peur facilement désamorçable pourtant.
Aujourd'hui, qu'une réponse, et à courte vue, qui embrigade, qui exclue, qui étouffe : le tout
sécuritaire qui cherche à satisfaire les réflexes primaires de méfiance.
Le lien social est en péril
Si vous étiez touché, qui vous aiderait?
Ce lien social en péril ne changerait pas radicalement votre existence au quotidien mais elle
serait fortement impactée à court ou moyen terme si on n'y changeait rien.
Et vous le savez fort bien.
Car on est tous dans le même bateau.
Je suis pour un individualisme_alter et non pour un individualisme_égotiste.
Cet individualisme_égotiste a accouché d'un des maux les plus terribles : l'indifférence.
Si vous étiez touché, qui vous aiderait?
Ce lien social en péril ne changerait pas radicalement votre existence au quotidien mais elle
serait fortement impactée à court ou moyen terme si on n'y changeait rien.
Et vous le savez fort bien.
Car on est tous dans le même bateau.
Je suis pour un individualisme_alter et non pour un individualisme_égotiste.
Cet individualisme_égotiste a accouché d'un des maux les plus terribles : l'indifférence.
Que faire alors?
Rester indifférent nous laissant, au mieux, mauvaise conscience ou choisir consciemment la vraie
fierté d'être un digne citoyen descendant du siècle des Lumières agissant pour un lien social
réconcilié et donc sauvé ?
Le philosophe Vauvenargues, ami de Voltaire, est là aussi pour vous aider à trancher, sourires.
" Ceux qui méprisent l'homme ne sont jamais de grands hommes ".
" Le désespoir est la plus grande des erreurs ".
" Le courage est la lumière de l'adversité ".
" Les faibles veulent dépendre, afin d'être protégés. Ceux qui craignent les hommes aiment les lois".
" Nous sommes trop inattentifs ou trop occupés de nous-mêmes pour nous approfondir les uns
les autres ".
" Ce n'est pas un grand avantage d'avoir l'esprit vif, si on ne l'a juste. La perfection d'une pendule
n'est pas d'aller plus vite, mais d'être réglée ".
" Il arrive souvent que l'on nous estime à proportion que nous nous estimons nous-mêmes ".
" La clarté orne les pensées profondes ".
" Les grandes pensées viennent du coeur ".
" Ceux qui croient n'avoir plus besoin d'autrui deviennent intraitables ".
" Le sentiment de nos forces les augmente ".
J'ajouterai une maxime de mon cru.
Les grandes pensées viennent du coeur résonnant & raisonnant, les rendant alors plus fortes
que le joug qui cherche en vain à les étouffer.
Nous ne faisons plus ni l'autruche ni le veau que l'on se plait à croire docile & stupide; et
qui aujourd'hui, oui, ne gobe vraiment plus du tout les discours rassurants et à l'opposé le plus
souvent des actes.
Aurais-je l'audace de faire un commentaire critique ici sur notre président actuel, roi régnant sur
une cour qui de plus en plus s'interroge, et ce à juste titre? Oui.
Si derrière le mot "réforme", il y a régression, perte d'acquis sociaux chèrement conquis,
destruction très progressive afin de passer inaperçue des valeurs Liberté, Solidarité, Egalité
des chances qui font la fierté de notre patrie et de notre histoire, est-ce vraiment une réforme?
Ce qui définit une personne, notamment & surtout celles qui exercent des responsabilités
sur d'autres, et les rendant par là-même légitimes ou non justement, c'est bien la concordance
vérifiée sur le terrain entre discours, actes & faits tangibles : plus personne n'est dupe
de ce qui se passe.
Enfin, j'ose une idée, une alerte, un appel
Notre système actuel et sa gouvernance étant tels qu'ils sont encore pour le moment, me laissent
à penser que les réseaux sociaux traditionnels & novateurs existant déjà dans le champs de
l'intervention sociale, voire dans tous les autres champs d'action collective ayant impact &
influence sur notre système, se doivent de rapidement se rencontrer, se fédérer pour une action
collective d'envergure visant à réellement & concrètement agir, entre autres, contre les
processus d'exclusion sociale qui sinon vont aller en s'amplifiant.
A tous niveaux, individuels comme collectifs, soyons audacieux, courageux, solidaires, dignes
descendants du siècle des Lumières : réagissons, réfléchissons, résistons, agissons, fédérons.
Je cite, pour clôre ce débat, Willy Ronis, grande figure de la photographie humaniste, à qui
l'on posait la question suivante :
En 1944, lorsque vous rentrez à Paris, vous gardez votre foi en l'homme. Vous auriez pu faire des
photos des lâches et des salauds…
" Il y avait de la matière. Mais ce n'est pas ce qui m'intéressait. J'étais témoin, je n'avais pas
envie de faire de la dénonciation. Le témoignage suffisait déjà. Je ne voulais pas rajouter de
l'indignité à l'indignité. J'ai mes qualités et mes faiblesses. Mais, tout compte fait, je n'ai pas
trop à rougir de mon passage dans la vie. Même la guerre n'a pas altéré mon optimisme foncier.
Je ne crois pas en la perfectibilité de l'homme, non, mais il y a suffisamment de braves gens pour
que l'on n'ait pas à désespérer. Je veux croire que les hommes seront assez sages pour organiser
la société afin qu'elle fasse le moins de mal possible. J'écoute la radio, je vote et je me mets
encore en colère. "
Alors, oui.
Osons enfin être.
Enfin, il est plus que temps.
L'ère où l'humain ne sera plus bafoué ne fait que commencer.
Merci.
Bien à vous.
Anne Verron
Notre système actuel et sa gouvernance étant tels qu'ils sont encore pour le moment, me laissent
à penser que les réseaux sociaux traditionnels & novateurs existant déjà dans le champs de
l'intervention sociale, voire dans tous les autres champs d'action collective ayant impact &
influence sur notre système, se doivent de rapidement se rencontrer, se fédérer pour une action
collective d'envergure visant à réellement & concrètement agir, entre autres, contre les
processus d'exclusion sociale qui sinon vont aller en s'amplifiant.
A tous niveaux, individuels comme collectifs, soyons audacieux, courageux, solidaires, dignes
descendants du siècle des Lumières : réagissons, réfléchissons, résistons, agissons, fédérons.
Je cite, pour clôre ce débat, Willy Ronis, grande figure de la photographie humaniste, à qui
l'on posait la question suivante :
En 1944, lorsque vous rentrez à Paris, vous gardez votre foi en l'homme. Vous auriez pu faire des
photos des lâches et des salauds…
" Il y avait de la matière. Mais ce n'est pas ce qui m'intéressait. J'étais témoin, je n'avais pas
envie de faire de la dénonciation. Le témoignage suffisait déjà. Je ne voulais pas rajouter de
l'indignité à l'indignité. J'ai mes qualités et mes faiblesses. Mais, tout compte fait, je n'ai pas
trop à rougir de mon passage dans la vie. Même la guerre n'a pas altéré mon optimisme foncier.
Je ne crois pas en la perfectibilité de l'homme, non, mais il y a suffisamment de braves gens pour
que l'on n'ait pas à désespérer. Je veux croire que les hommes seront assez sages pour organiser
la société afin qu'elle fasse le moins de mal possible. J'écoute la radio, je vote et je me mets
encore en colère. "
Alors, oui.
Osons enfin être.
Enfin, il est plus que temps.
L'ère où l'humain ne sera plus bafoué ne fait que commencer.
Merci.
Bien à vous.
Anne Verron
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